TGV Bordeaux-Paris 11h58. Arret à Angoulème 12H02

Je monte à Paris comme on dit.

La rangée devant moi est occupée par un couple et leur bébé. Ils ne sont visiblement pas français (la femme parle en espagnol, l’homme en anglais).

A Angoulême, une femme et ses deux filles adolescentes montent et s’arrêtent devant les places occupées par le couple.

» Excusez-moi, nous avons les places 233, 234 et 235 …  » leur dit elle, d’une voix calme et posée.

Confusion chez le couple, qui a visiblement du mal à comprendre.

Elle se met alors à leur parler anglais et leur explique qu’ils se sont trompés de voiture. Les numéros de places sont identiques, mais ils auraient dû aller en voiture 2 et non en voiture 12… Ils sont donc assis à leurs places.

Ils commencent à rassembler leurs affaires tout en s’excusant, ils sont confus, le bébé est agité…

La femme reprend alors rapidement la parole :

« Attendez, ne bougez pas ! Restez ici, nous allons aller voir s’il n’y a pas d’autres places disponibles ailleurs dans le wagon. Si vraiment il n’y aucune place, nous reviendrons, mais pour le moment, restez tranquillement assis ! »

Elle rebrousse chemin, accompagnée de ses filles, et disparaît dans l’escalier qui mène à l’étage supérieur du train.

Elle revient quelques instants plus tard :

« Tout est arrangé, nous avons trouvé 3 places ! Vous pouvez rester installés ici. J’espère que personne ne montera au prochain arrêt…  »

Je me permet alors d’intervenir pour l’informer que le prochain arrêt est Paris, terminus du train.

« Alors tout est arrangé ! Ne vous inquiétez plus et restez tranquillement ici.  »

L’homme s’excuse encore et la remercie chaleureusement.

« Ça n’est vraiment pas un souci, tout est arrangé ! bon voyage ! » s’exclame-t-elle avec un grand sourire.

 

Cette femme aurait pu simplement leur dire de partir. Elle était dans son droit.

Mais elle a choisi d’agir autrement. Elle a choisi l’empathie et la compréhension, plutôt que la fermeté et un éventuel affrontement.

Elle a abordé cette situation avec calme et empathie. Le couple était lui aussi très respectueux, ne cherchant pas à demander à ne pas bouger.

On ne choisit pas toujours les événements (petits ou grands) qui nous arrivent -ici le fait d’avoir des personnes assises à sa place- mais on choisit la façon d’appréhender et de réagir à une situation. 

Nous avons bien plus de pouvoir que nous ne l’imaginons.

Je m’appelle Sophie, Je suis coach de vie. Si vous avez envie de reprendre le contrôle de votre vie, de faire des choix en conscience, de remettre de l’ordre dans vos priorités, je peux vous y aider. A l’issue de notre travail ensemble, vous saurez vers où vous avez envie d’aller, et comment ! 

 

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